2025-06-12-Sophie-Berrada-Photographe-femme-sauvage-010-nano

Femme sauvage, femme de feu

Il y a des rencontres qui marquent, et Stéphanie en fait partie.
Je l’avais déjà photographiée lors d’une séance Audace, dans un lieu magnifique loué spécialement pour l’occasion. Alors, quand sa candidature pour la muse “Femme sauvage – femme feu” a atterri dans ma boîte, mon cœur a immédiatement réagi. J’ai sélectionné cinq femmes, j’ai tiré au sort… et c’est elle qui a été piochée. Pour mon plus grand bonheur !

Une femme flamboyante

Stéphanie est rousse. Rien que sa chevelure incarne le feu. Quand on la rencontre, on perçoit très vite ce tempérament flamboyant, même s’il se cache parfois derrière une retenue. Sous ses hésitations, brûle une intensité impossible à ignorer.

Je savais que ce projet lui correspondait. Le thème du feu n’était pas un hasard : il coulait déjà dans ses veines.

Le rêve en images

Depuis des mois déjà, j’imaginais cette séance. Je la rêvais au milieu des flammes, torche à la main, dansant avec son âme au coucher du soleil. J’avais en tête un champ dégagé, un horizon ouvert, un endroit où allumer un feu sans crainte, où le soleil viendrait nous offrir sa lumière jusqu’à la dernière minute.

C’est finalement Stéphanie elle-même qui a rendu cela possible. Responsable d’une écurie privée, elle m’a proposé l’une de ses prairies. Une colline, une vue plongeante sur la vallée, un décor de carte postale… Quand je l’ai découvert, j’ai su que la magie allait opérer.

Les préparatifs

J’avais préparé chaque détail :

  • un brasero pour sécuriser les flammes et éviter de mettre le feu à la prairie,

  • des allume-feu solides et liquides (sans savoir ce qui marcherait le mieux),

  • des robes de mon studio, légères et sensuelles,

  • des bijoux de corps pour souligner ses formes et nourrir le côté sauvage et sacré du thème.

Bref, tout était prêt. Du moins, c’est ce que je croyais…

Le feu capricieux

Quand nous avons voulu allumer la torche, la scène a pris une tournure à laquelle je ne m’attendais pas.
Des éclats de rire ont fusé quand la flamme s’éteignait aussitôt qu’elle naissait. Parfois un petit crépitement, parfois une fumée dense, mais rarement une vraie flambée spectaculaire. On aurait dit un sketch : Stéphanie au milieu du champ, moi accroupie avec mes allume-feu, et cette torche qui refusait obstinément de s’embraser.

Oui, nous avons eu quelques petites flammèches, assez pour illuminer son visage de temps en temps, mais rien du “wahou” visuel que j’avais en tête. Finalement, ce premier essai avait quelque chose de complètement gaga, à la fois frustrant et hilarant.

Mais là encore, la magie du feu a opéré autrement : la fumée épaisse, les lumières du soleil déclinant et le décor grandiose de la vallée nous ont offert un rendu inattendu. On aurait dit la fin du monde, une atmosphère dramatique et magnifique à la fois.

Quand la nature prend le dessus

Au lieu d’avoir des flammes flamboyantes, nous avons eu des nuages de fumée dansants, des brumes improvisées qui entouraient Stéphanie comme un voile mystérieux. Le ciel s’embrasait de ses propres couleurs, passant du doré à l’orangé puis au violet profond.
Stéphanie, au milieu de cette atmosphère irréelle, était saisissante. Ses cheveux roux s’illuminaient, son corps vibrait, et son rire résonnait comme une célébration de ce chaos lumineux.

C’est ça aussi, la photographie : accepter que le réel prenne le dessus sur l’imaginaire, transformer l’imprévu en poésie visuelle.

L’âme du feu, malgré tout

Bien sûr, je ne suis pas restée sur ma faim. Je sais qu’à l’avenir je préparerai autrement : un seau rempli d’allume-feu dans lequel tremper mon tissu, pour être certaine d’avoir de vraies flammes et non seulement de la fumée. Mais cette première tentative avait son charme. Elle posait la base de quelque chose d’encore plus grand.

Et puis, il y a un secret que je peux partager ici : parfois, l’IA peut venir à la rescousse pour créer les flammes que la réalité refuse de nous donner. Entre l’authenticité brute de la séance et les possibilités créatives que j’ai entre les mains, les images de Stéphanie sont devenues un mélange fascinant : un pont entre le réel et l’imaginaire, entre la terre et le feu.

Une expérience vivante

Au final, ce shooting n’a pas été seulement une mise en scène du feu. Il a été une rencontre avec l’imprévu, une danse entre les éléments, une invitation à lâcher prise.
Nous avons ri, nous avons tenté, nous avons improvisé. Et c’est dans ce mouvement que s’est révélée toute la beauté de Stéphanie : sa force, sa liberté, sa joie.

Les photos témoignent de cela. Elles ne sont pas seulement des images de flammes. Elles racontent le feu intérieur qui brûle en elle, ce feu de vie que rien n’éteint, même pas une torche capricieuse.

Et après ?

Je sais déjà que ce n’est que le début. Ce premier essai ouvre la voie à d’autres séances encore plus abouties, avec plus de maîtrise et encore plus de feu. Mais ce que j’aime dans cette expérience, c’est que même imparfaite, elle a été vraie. Vivante. Brûlante.

Et c’est ça, l’essence du projet “Muse du mois” : révéler à travers chaque femme une facette du vivant. Avec Stéphanie, ce fut le feu — un feu parfois timide, parfois explosif, toujours vibrant.

Ce soir-là, seul le manque de lumière a pu nous arrêter. Mais les braises de cette séance, elles, continuent de brûler dans nos cœurs.

Quand l’expérience devient Althéa

Si tu as été touchée par cette séance Muse Feu, sache que mon offre Althéa va encore plus loin.
C’est une expérience photo pensée pour réveiller ta part sauvage, reconnecter à ton instinct et incarner pleinement la femme que tu es…

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