On a beau lire tous les livres du monde, rien ne prépare vraiment à l’expérience brute, transformatrice — parfois violente, mais toujours bouleversante — qu’est devenir maman.
Et pourtant… au fil des nuits blanches, des émerveillements et des doutes, j’ai découvert cinq vérités. Cinq piliers qui ont marqué à jamais mon cœur et mon regard de mère.
1. Nous sommes des mammifères. Et non, on n’écrase pas son bébé en dormant avec lui.
C’est LA phrase qui m’a sauvée, vraiment.
Je me souviens de ces nuits où, malgré une fatigue écrasante, je ne pouvais pas poser mon bébé sans qu’il pleure. On m’avait dit qu’il devait apprendre à dormir seul. Qu’en dormant avec lui, je risquais de lui “faire du mal”. Pourtant, au fond de moi, tout criait le contraire.
Un jour, une infirmière — que je ne remercierai jamais assez — m’a soufflé doucement :
“Tu sais… nous sommes des mammifères. JAMAIS une mère ne peut écraser son petit en dormant avec lui.”
Ce jour-là, j’ai pleuré. Puis j’ai respiré. Et surtout, j’ai osé écouter mon intuition.
J’ai pris mon bébé contre moi, sans peur. Dans mes bras, il s’est apaisé. Ce geste si simple m’a permis de traverser les nuits les plus dures. Il m’a donné la force de l’aimer et de le bercer, même quand mes paupières se fermaient malgré moi.
Ma première était un bébé calme, paisible. Elle a fait ses nuits à quelques semaines à peine (oui, la CHAAAANCE). En revanche, mon second n’a dormi d’une traite qu’à partir de ses 4 ans… et encore ! Autant dire que le fait de le garder tout contre mon cœur m’a littéralement permis de survivre en devenant maman une seconde fois.
2. Un bébé ne pleure JAMAIS par caprice.
Jamais. Vraiment jamais.
Je le répète en majuscules, car c’est essentiel. C’est une vérité que j’aurais aimé entendre plus tôt en devenant maman.
Un bébé qui pleure n’essaie pas de manipuler, ni de “faire son cinéma”. Il communique, il exprime une émotion, un inconfort, un besoin.
Il a peut-être chaud. Ou froid. Peut-être faim. Ou simplement besoin d’un câlin. D’être bercé. De sentir qu’il est vu, entendu, reconnu.
Et plus encore : en répondant à ce besoin, on ne le gâte pas. On lui enseigne la confiance, on l’ancre dans la sécurité. Et surtout, on lui transmet, dès les premiers jours, l’expérience de l’amour inconditionnel. C’est cela aussi, devenir maman.
3. Le lait maternel est un miracle.
C’est bien plus qu’un aliment : c’est un véritable élixir de vie.
Ton bébé a des rougeurs ? Le lait.
Tu as des crevasses ? Le lait.
Il a une petite plaie ? Encore le lait.
Ce nectar, conçu sur-mesure par ton corps, est à la fois nourriture, soin, réconfort. Il porte en lui des anticorps, une présence, une puissance invisible.
Cependant, si tu ne peux pas allaiter, si tu n’as pas de montée de lait, ou si l’allaitement n’est tout simplement pas pour toi… ne culpabilise pas.
Parce que devenir maman, ce n’est pas une performance. C’est un chemin d’amour. Et l’allaitement ne devrait jamais devenir un poids, une source de stress ou une contrainte. Il y a mille autres façons de nourrir, d’aimer, de créer du lien.
Tu es une maman parfaite. Oui, parfaite. Quoi qu’il arrive.
4. Il faut s’entraider. Vraiment.
Les débuts sont d’une intensité folle. Quand on devient maman, on est projetée dans une réalité nouvelle, bouleversante, parfois même déroutante.
Le manque de sommeil, l’absence de repères, la solitude parfois… tout cela pèse. Et dans cette période si particulière, il est vital de pouvoir souffler.
Soutenez-vous. Alternez les rôles. Offrez-vous des bulles d’air.
Laissez votre partenaire dormir pendant que vous veillez, puis inversez. Prenez dix minutes de silence. Une sieste. Un bain chaud. Un repas mangé lentement. Cela semble minuscule, mais c’est énorme.
Car non, on ne peut pas tout porter seule.
Et surtout, on ne devrait jamais avoir à le faire.
5. Jamais je n’aurais cru qu’on pouvait aimer autant.
Avant de devenir maman, je n’avais aucune idée de ce que c’était.
Cet amour-là… immense. Total. Absolu.
Un amour qui donne le vertige. Qui fait peur parfois.
Un amour qui bouscule tout. Qui te transforme jusqu’au plus profond de tes cellules.
Devenir maman, c’est se perdre un peu pour mieux se retrouver.
C’est aimer au point de se dépasser. De renaître. D’oser tout donner.
Et peut-être que c’est ça, la maternité : une chute libre dans un océan d’amour. Brute. Belle. Inattendue.
Et toi, qu’est-ce que tu as appris en devenant maman ?
Qu’est-ce qui t’a transformée, émerveillée, bouleversée ?
Je serais honorée de lire ton histoire.
Et si tu ressens l’appel de figer cette étape précieuse dans le temps, avec douceur, vérité et lumière… je t’invite à découvrir mes séances photo maternité.
Pensées comme des bulles de tendresse, elles sont une célébration du lien, du corps, et de la puissance d’aimer.
Vous êtes actuellement en train de consulter le contenu d'un espace réservé de Facebook. Pour accéder au contenu réel, cliquez sur le bouton ci-dessous. Veuillez noter que ce faisant, des données seront partagées avec des providers tiers.
Plus d'informations