Quand on est enfant, il y a une question qu’on nous pose sans cesse.
Tu la connais bien, toi aussi. Celle qu’on lance avec le sourire, entre deux éclats de rire ou au détour d’un repas de famille :
“Et toi, tu veux faire quoi plus tard ?”
On croit que c’est une question anodine, mais elle porte en elle bien plus que ça. Elle suppose que nous devons déjà avoir une idée claire, précise, utile. Un métier. Un rôle. Une ambition.
Moi, cette question m’a toujours déroutée
Quand j’étais enfant, je ne voulais pas faire un métier.
Je voulais être heureuse.
Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais rêvé d’un poste, d’un titre, ou d’une carrière toute tracée. Mon père, lui, voulait devenir boulanger. Il est devenu cuisinier. Il avait une vision claire, déterminée. Moi ? Je voulais juste une belle vie.
Je voulais m’émerveiller. Aimer. Ressentir. Profiter. Être maman, aussi.
Je disais même que je voulais 11 enfants, comme ma grand-mère que j’adorais.
Finalement, j’en ai deux. Et ils me suffisent amplement.
Ce n’est pas le nombre qui compte, c’est la profondeur de ce que l’on vit.
Le bonheur comme fil rouge
En y repensant, chaque choix que j’ai fait dans ma vie est né de cette même boussole intérieure :
Est-ce que ça va me rendre heureuse ?
Pas « est-ce que c’est raisonnable »,
ni « est-ce que c’est rentable »,
ni même « est-ce que les autres vont comprendre »…
Non.
Uniquement : est-ce que je vais vibrer ?
Aujourd’hui encore, à 38 ans, je continue de suivre ce fil d’or.
Être heureuse, pour moi, ce n’est pas une destination. C’est un chemin vivant. Une série de petits choix quotidiens qui, mis bout à bout, créent une trajectoire douce et audacieuse à la fois.
Photographe femme en Belgique : un métier qui m’a choisie
On me demande souvent : “Pourquoi la photo ?”
Et pourquoi les femmes ?
Pourquoi ce lien si fort entre l’image et l’intime ?
Ma réponse est simple : je voulais pouvoir changer un peu le monde.
Pas avec des grandes théories. Pas avec des slogans.
Mais avec un regard.
Une présence.
Une séance à cœur ouvert.
C’est en devenant photographe femme en Belgique, ici à Court-Saint-Étienne, que j’ai trouvé ma mission.
Révéler la puissance des femmes.
Leur beauté brute. Leur sensualité sauvage. Leur douceur indomptable.
Et leur offrir un espace où elles peuvent se voir en vérité.
Mon bonheur, aujourd’hui, c’est ça :
🌿 Avoir du temps de qualité avec mes enfants
Pouvoir les regarder grandir, jouer avec eux, les écouter, rire à leurs côtés. Être vraiment là. Présente. Ancrée. Pas seulement entre deux rendez-vous ou au milieu du stress.
💞 Continuer de m’émerveiller de mon couple
Explorer, découvrir, ressentir. Se surprendre, encore. Traverser ensemble les saisons de la vie, et du corps. Se rencontrer, toujours, dans nos métamorphoses.
✨ M’épanouir dans mon travail
Créer des images puissantes.
Accueillir des femmes qui osent.
Échanger des morceaux de vie, des instants de vérité, des silences qui transforment.
Être témoin de leur bascule intérieure.
Être photographe, c’est plus qu’un métier
C’est une façon de dire au monde :
“Tu es assez. Tu es belle. Tu es vivante. Et ça suffit.”
Dans mon studio ou en pleine nature, je ne photographie pas des modèles. Je photographie des femmes vraies. Des corps libres. Des regards qui tremblent, puis s’illuminent.
Je ne “retouche” pas.
Je révèle.
Je célèbre.
Je transmets.
Et à travers chaque image, je vois un peu plus ce que ça change pour elles.
Ce que ça vient réparer. Ce que ça vient libérer.
Mon “pourquoi”, c’est l’amour
L’amour de soi. L’amour du vivant.
L’amour de cette idée folle qu’en aidant une femme à se voir, à s’accepter, à s’aimer… on peut vraiment changer quelque chose.
Un peu.
Un pas après l’autre.
Un shooting à la fois.
Parce que ce n’est pas rien, d’oser se regarder autrement.
Ce n’est pas anodin, de choisir de se réapproprier son image, son corps, sa lumière.
Et moi, je suis là pour ça.
Avec toute ma douceur.
Toute ma puissance.
Et tout mon amour du vrai; je souhaite révéler chaque femme, photographier chaque femme et lui montrer sa beauté, lui dire qu’elle est magnifique, et qu’il est grand temps qu’elle ose enfin se voir… Vraiment!
Et toi, c’est quoi ton bonheur ?
Je ne sais pas ce que tu voulais faire, toi, quand tu étais enfant.
Mais je crois que quelque part, on voulait toutes un peu la même chose : être libres. Heureuses. Entières.
Alors si aujourd’hui, tu sens que tu es prête à te voir comme jamais auparavant, sache que je suis là. Que mon appareil photo est prêt. Et que mon regard t’attend.
Tu n’as rien à prouver. Rien à changer.
Juste à être là. Vivante. Belle. Et toi.
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